Le français langue maternelle (FLM)
En cours de français langue maternelle, [(FLM) : langue apprise dans son milieu familial, dès la petite enfance, de façon naturelle, non formel : https://www.coe.int/fr/web/lang-migrants/formal-non-formal-and-informal-learning] un élève doit être capable de décrire la langue (verbes, compléments d’objet, …), de maîtriser les types de discours (raconter, décrire, expliquer, et argumenter), de repérer les figures de style (comparaisons, métaphores, …).
Le français langue étrangère (FLE)
Le français langue étrangère (FLE) est la langue française lorsqu’elle est enseignée à des non-francophones, exclusivement centré sur l’acquisition linguistique, dans un but généralement culturel, professionnel ou encore touristique. C’est la situation correspondant en général à la langue enseignée dans un contexte scolaire étranger, comme une discipline. D’un point de vue didactique, les méthodes actuelles sont plutôt basées sur une approche communicative.
Le français langue seconde (FLS)
Les objectifs pédagogiques poursuivis à l’école dépassent le champ du FLE.
Les EANA reçoivent un enseignement du français qui doit les mener non seulement à maîtriser la langue courante, mais aussi qui leur permettra de disposer des outils langagiers de l’école. L’élève devra être capable de suivre un cours de mathématiques, de SVT, …, de s’orienter dans un manuel scolaire, de comprendre des consignes, de faire des recherches au CDI, […] :
On parlera donc couramment de FLS (français langue seconde). Le FLS est appris après sa langue maternelle, dans un second temps, mais en tant que langue essentielle pour sa vie personnelle (par exemple les immigrés dans un pays francophone). Il est donc appris dans un but d'intégration. Le français doit en quelque sorte devenir une seconde langue maternelle. Le FLS servira à un degré ou à un autre de langue du quotidien, d’apprentissage ou de scolarisation.
C’est donc une langue seconde enseignée à des apprenants de langue étrangère (ou allophones) plongés dans la communauté linguistique française, en prenant en compte les spécificités de cet enseignement en contexte scolaire.
Cette dénomination est à comprendre dans son acception de langue de scolarisation (FLSco - voir rubrique ci-dessous).
Le français langue de scolarisation (FLSco)
On peut donc parler plus précisément de français langue de scolarisation (FLSco) : C’est la situation que vous aurez à gérer auprès des EANA. Comme pour le FLS, la langue française est apprise dans un second temps, mais en milieu scolaire. Le FLsco est le canal de transmission du savoir de toutes les disciplines (maths, histoire, sciences, EPS...) : C’est un usage scolaire de la langue qui articule oral et écrit dans toutes les disciplines scolaires. La langue française est ici à la fois objet d’étude et outil d’apprentissage des autres objets d’étude, le français n’est pas abordé sous l’angle d’un apprentissage purement linguistique, mais comme un outil commun visant à acquérir les savoirs des autres disciplines recouvrant des concepts, des notions et des méthodes. Ainsi le FLSco s’adresse non seulement à ceux qui enseignent dans les UPE2A mais à tous les enseignants. Elle participe au développement cognitif de l’élève et s’élabore autour d’un objet de savoir qui se construit progressivement dans la classe. Elle exige la construction d’une compétence méta-discursive et métacognitive mettant en jeu un matériel langagier complexe.
En conclusion
Le socle commun de connaissances
Merci à Dominique Levet (2017 coordonner une UPE2A), au CASNAV de Lyon et de Toulouse ainsi qu’à l’académie de Guyane, pour les idées et le contenu de ce paragraphe.