L'endométriose, en parler pour mieux la détecter

L’objectif de sensibiliser et d’informer sur le dépistage ainsi que sur l’accès à une prise en charge médicale.
Dans les établissements scolaires, médecins et infirmiers de l’Éducation nationale sont les premiers interlocuteurs des élèves et de leurs familles.

L’endométriose touche près d’une femme sur dix en âge de procréer et débute souvent à l’adolescence. C’est pourquoi ce sujet est abordé dans le cadre de l’éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité (EVARS), avec, à partir de la 4e, l’objectif de sensibiliser et d’informer sur le dépistage ainsi que sur l’accès à une prise en charge médicale.

Dans les établissements scolaires, médecins et infirmiers de l’Éducation nationale sont les premiers interlocuteurs des élèves et de leurs familles.

Ils peuvent identifier les symptômes, conseiller et orienter. Un module dédié aux infirmiers sera prochainement intégré au MOOC "Endométriose : l’affaire de tous" pour les sensibiliser au rôle qu'ils peuvent jouer et aux moyens de se former.

Enfin, les élèves concernées peuvent demander un projet d’accueil individualisé (PAI) auprès du médecin scolaire pour bénéficier des aménagements nécessaires.

Dans l'académie de Corse

L'académie de Corse a rejoint durant l'année scolaire 2023-24 la filière endométriose Corse, "Endo'Corse". Cette maladie toucherait une femme menstruée sur 10 soit environ entre 1,5 et 2,5 millions de femmes.

A l'occasion de la Semaine européenne de prévention et d'information sur l'endométriose du 3 au 9 mars 2025, la première campagne d'information sur l'endométriose "En parler pour mieux la détecter" a été lancée.

En Corse cette filière est portée par le Centre hospitalier de Bastia, joignable à l'adresse mail : [email protected]